Présents : Mme la Maire Agnès Parayre(AP) +6 Conseillers Municipaux :Jean Paul Capallera(JPC),Michel Juanole(MJ), Georges Figa(GF),Danielle Monié(DM),Marie Andrée Margalef(MAM)Pierrette Demoulin(PD).
7présents de l’Association Le Plaçot au cœur : Jean Paul Laïlle (JPL),Thibaud Rigot(TR), Pilar Soriano(PS),Thierry Soriano(TS),Brigitte Külhewind Brennensthul(BKB),Guy Juanole(GJ),Gisèle Juanole(GiJ).
La séance du Conseil Municipal a démarré après notre installation (chaises qu’il a fallu aller chercher compte tenu de notre nombre).
Notre présentation n’était prévue qu’en 7ème position des points à étudier dans l’ordre du jour. Nous avons donc écouté sans parler, le déroulement de la séance jusqu’à ce que la parole nous soit donnée.
JPL a fait la présentation de notre association en soulignant notre intention de développer et rendre vivant le patrimoine de Lamanère et, après avoir énuméré tous nos objectifs pour Le Plaçot, il a terminé par la sollicitation d’une coopération avec la Mairie dans le cadre d’un contrat de bail emphytéotique.
A partir de là, la discussion a démarré. Pour le Conseil Municipal seuls 2 conseillers se sont exprimés(JPC) et (DM) plus Mme la Maire(AP).
JPC- Qu’implique le bail emphytéotique ?
JPL- C’est un contrat comme une location sur un nombre d’années à déterminer pour une somme symbolique, l’association prenant en charge le foncier et les assurances.
TR- Ce contrat permet à l’Association d’intervenir dans les lieux, de faire les travaux nécessaires à la réalisation de son objectif et de rendre le batiment le moment venu à la commune avec la plus-value des réalisations exécutées.
AP : Cela ne dispense pas la Mairie de devoir payer l’assurance des murs en tant que propriétaire. Cela m’a été confirmé par un assureur.
GiJ : Comme dans toute location il y a 2 assurances conjointes, celle qui incombe au propriétaire et celle que doit acquitter le locataire.
DM :-Vous nous demandez de signer un bail alors que nous sommes à 6 mois des élections . Est-ce que nous pouvons nous engager sans savoir si ce sera la même équipe qui sera là ?
JPL :-Nous n’entrons pas dans ces considérations ; nous, Association, demandons à l’entité Municipalité de signer ce bail.
JPC : Si c’est pour faire comme l’ancienne association qui s’est soldée par des dettes !…
GiJ : Quelles dettes ?
AP : Lorsque l’ancienne association a cessé d’exister en 2000 il y a eu un reste à charge pour la commune de l’emprunt contracté par l’association pour la rénovation de la cuisine, afin de la mettre aux normes. La caution assurance était d’un montant de 20000 euros.
GiJ : Néanmoins le paiement de cette somme a permis au batiment de bénéficier d’une belle cuisine. D’ailleurs qu’en reste-t-il?
AP : La hotte, une cuisinière que nous pensions utiliser pour le nouveau restaurant mais que nous n’avons pu récupérer car elle n’est plus aux normes.
JPC :-Des meubles du batiment ont été vendus pour renflouer la dette….
Nous n’avons pas renchéri sur ce sujet et avons simplement signalé que c’était le passé, que nous n’étions pas les mêmes acteurs (TS) et que notre association était dans une nouvelle situation et ne pouvait pas être comparée à l’ancienne.
JPC :-Comment allez- vous financer les réalisations ? Ce n’est pas avec des adhésions à 15 euros ?….
JPL :-Nous comptons sur le partenariat avec la Mairie. Mme le Maire nous a affirmé lors de sa réunion pouvoir obtenir des subventions à 80%. Notre travail sera de rechercher les 20% manquants.
AP :- La Mairie peut obtenir 80% mais c’est un maximum. Elle ne peut recevoir d’autres subventions et donc, les 20% apportés par l’Association, ou alors il faut voir dans quel cadre cela serait possible.
PS : Quand aurons-nous une réponse pour le bail ?
AP(en soufflant) :Quand j’aurais fini de consulter toutes les administrations concernées et étudié tous les éléments de ce bail, nous pourrons nous prononcer .Il faut le temps de réactiver le statut de batiment public….
JPC :-Oui, puisque l’établissement est fermé au public en raison des problèmes de sécurité.
TR :-Quel est le coût de l’impôt pour ce batiment ?
AP :-Je ne sais pas car tous les impôts de la Commune sont globalisés.
GiJ : Vous aviez évoqué la réparation des fuites du toit, ce n’est pas dans l’ordre du jour, qu’en est-il ?
AP :-Je n’ai pas encore le devis. Le maçon a préconisé de refaire tout le toit en raison de sa vétusté.
GiJ :-Vous avez donc une idée de son coût ?
AP :- Le Toit +l’ échafaudage devraient tourner à mon avis entre 50000 et 60000 euros.
JPL :-Qu’en est-il des plans du batiment que vous deviez nous transmettre ?
TR :-En DWG ?
AP :- En DWG, c’est non, l’architecte ne veut pas. Il ne veut pas aller chercher dans ses archives ,des plans vieux de 10 ans.
JPL :-On peut les avoir donc sous quelle forme ? En Scanner JPEG ou PDF ?
AP :-Oui.
GJ demande la parole pour ajouter que l’Association a pour but de développer Lamanère. Il est important de pouvoir accueillir tous les visiteurs qui vont au point le plus au Sud y compris venant d’Espagne… Et qu’à ce titre chacun peut consentir des efforts.
S’adressant en particulier à G F qui n’a rien dit sur notre projet associatif, il explique qu’en tant que propriétaire, s’il avait refusé de donner le terrain pour faire la piste en face le village, à ce jour personne ne passerait sur la piste de La Soulane et cela aurait donc bloqué le développement de tous les Mas situés vers la Soulane.
AP :-Oui Guy toi tu donnes tout mais ce n’est pas le cas pour tout le monde.
Pour le point le plus au Sud, nous avons un ou des propriétaires qui ont effacé tous les balisages ce qui nous contraint à passer par l’Espagne et donc à trouver des solutions avec les administrations du côté espagnol.
Notre temps de parole est écoulé et le Conseil Municipal poursuit sa séance pour examiner quelques points supplémentaires. Nous restons pour les écouter et quittons la réunion lorsque la séance est levée pour tous.